Acheter sa moto sur Internet : gare aux arnaques !
Aujourd’hui, on trouve tout sur Internet. Mais attention, on n’investit pas dans une moto comme dans un t-shirt ! Si les prix sont plus bas qu’ailleurs, les arnaques y sont également plus nombreuses et particulièrement redoutables... Voici comment acheter une moto sur le Web sans se faire escroquer.

Des systèmes d’escroquerie ingénieux
Les arnaques sur Internet se multiplient et n’épargnent pas le marché des motos neuves et d’occasion. Si vous n’êtes pas assez vigilant, vous risquez de tomber sur l’une des nombreuses escroqueries en vogue, comme par exemple :
- le faux site de vente : il se présente comme un site de vente classique, à ceci près qu’il est tenu par des escrocs. Il ressemble parfois énormément à un site connu, de manière à inspirer confiance. Le catalogue est souvent très fourni. Vous payez en ligne, comme d’habitude, mais vous ne recevez évidemment jamais votre moto…
- le vendeur malhonnête : il dépose le plus souvent son offre sur un site d’enchères en ligne. Le principe est le même. Vous enchérissez, remportez la moto, payez… Et c’est tout. Vous avez beau contacter le vendeur et le relancer, il s’est évaporé (mais non sans avoir encaissé votre paiement au préalable !).
Pensez à la Protection juridique
Vous avez acheté une moto d’occasion défectueuse ? Si vous avez souscrit une protection juridique moto, sachez que vous pouvez obtenir réparation du préjudice subi sans avoir à avancer les frais de justice. Ces derniers sont pris en charge à hauteur de 15 245 € et vous pouvez choisir librement votre avocat. Une équipe spécialisée joignable sur la ligne dédiée Juridica est là pour répondre à toutes vos questions et vous expliquer la marche à suivre.
Ce qui doit vous mettre la puce à l’oreille
Quand l’arnaque est réussie, elle est difficile à déceler. Il existe tout de même un certain nombre d’éléments qui doivent attirer votre attention.
- Des prix trop compétitifs : la moto de vos rêves coûte 30 % moins cher qu’en magasin ? Si le vendeur est un professionnel, vérifiez ses coordonnées dans un annuaire de concessionnaires et contactez-le directement pour avoir confirmation. Vous n’arrivez pas à le joindre ou il ne parle pas français ? Fuyez.
- Le paiement par un tiers de confiance, comme Western Union, Mandat Cash, Money Gram…
- La date de création de la société indiquée sur le site est antérieure à sa création (par exemple, un site qui est censé exister depuis 2000 et qui possède un nom de domaine déposé en 2012).
- Des échanges par mail avec un vendeur pratiquant un français de type "traduction automatique".
- Un vendeur débordant d’imagination qui demande un acompte sous de multiples prétextes : frais de douane, assurance, transport, etc.
Quels sont les recours ?
Si la fraude est européenne, contactez le Centre européen des consommateurs qui intervient dans les litiges liés au commerce électronique. Si le vendeur malhonnête est à l’étranger, les recours sont quasiment inexistants...
Vous pouvez signaler les arnaques sur le site du gouvernement ou ébruiter l’escroquerie sur des forums, mais cela ne vous permettra pas de récupérer votre argent ! Il vaut mieux éviter de tomber dans le piège grâce à quelques petites astuces : lisez les avis des autres clients, vérifiez les coordonnées, cherchez l’entreprise sur les registres du commerce, privilégiez les sites dont l’adresse se termine par ".fr"…
Sur le site, assurez-vous que la transaction est cryptée (https et/ou cadenas). Et surtout, ne communiquez jamais votre numéro de carte de crédit ou vos informations bancaires au vendeur !