Scooter : les risques pour une femme enceinte
Vous conduisez un scooter pour vos activités quotidiennes et voilà que vous apprenez que vous êtes enceinte. Jusqu’à quel stade de la grossesse pouvez-vous continuer à utiliser votre engin sans craindre pour votre santé ou celle de votre futur enfant ? Euro- Assurance, votre partenaire assurance scooter, vous livre quelques pistes de réflexion sur ce sujet.
Les 3 premiers mois
Durant les 3 premiers mois de la grossesse, si celle-ci commence « normalement », les vibrations de la machine ne posent pas de problème. Les gynécologues sont tous d’accord à ce sujet. Les transports en commun, surtout debout et sur une assez longue durée, ne sont pas forcément meilleurs pour le développement et la santé du fœtus.
Néanmoins, il reste un risque, et non des moindres : celui de se faire renverser à scooter, par une voiture, un camion ou un autre deux-roues. Et là, impossible de dire ce qu’une chute peut provoquer à la maman et au bébé. A chacune de prendre sa décision selon sa propre appréhension du risque à courir.
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Et ensuite ?
Au-delà des 3 ou 4 mois de grossesse, avec un petit ventre qui commence à bien s’arrondir, continuer à faire du scooter est plutôt déconseillé. Le bébé commence à être bien formé, notamment son cœur, sa tête, son cerveau. En cas de chute, il est évident qu’il risque de prendre un choc, directement ou indirectement. Là encore, les conséquences ne peuvent pas se prévoir. Tout dépend de la violence de l’accident.
Dans le doute, mieux vaut s’abstenir. D’autant qu’à 4 mois de grossesse, votre congé maternité n’est plus très loin. Vous n’aurez donc, en théorie, pas à supporter longtemps les transports collectifs !
Que dit l’assurance scooter ?
Quelle que soit l’étendue des garanties souscrites, y compris tous risques, la perte d’un fœtus après un accident de scooter n’est pas couverte par les contrats d’assurance scooter. En effet, au regard du droit, le fœtus n’a pas de personnalité juridique.
A la suite d’une chute de scooter, si la grossesse de la conductrice est interrompue, il faut saisir la justice pour prétendre à une indemnisation éventuelle. Il s’agira alors de déterminer précisément les faits et un juge devra trancher la question des responsabilités, du préjudice et de ses possibilités d’indemnisation.
A noter : pour l’Académie de médecine, un embryon devient fœtus à partir de 60 jours de grossesse. Et sa viabilité une fois sorti du ventre maternel est acquise, sans aide médicale, à partir de 32 semaines de grossesse.