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Les changements au 1ᵉʳ janvier 2025 : ce que vous devez savoir

Écrit par
apagny
Publié le

Chaque début d’année apporte son lot de réformes et de nouveautés législatives. En 2025, ces modifications touchent la fiscalité, les prestations sociales, l’emploi, la santé, et même la transition écologique. Voici un panorama des principales mesures pour mieux comprendre leurs impacts.

Des cubes en bois avec l'année 2025 qui apparait pour remplacer 2024
© Pcess609 - stock.adobe.com

Sur la route

Évolution du bonus écologique

Le bonus écologique est une aide de l’État pour favoriser l’achat ou la location longue durée de véhicules neufs peu polluants. Sont concernés les modèles dont le prix peut aller jusqu’à 47 000 euros et pesant moins de 3,5 tonnes. Pour 2025, le bonus, dont le montant dépend de la part fiscale du foyer, a été revu à la baisse. Il est désormais compris entre 2 000 et 4 000 euros, contre 4 000 à 7 000 euros auparavant.

Le malus écologique, quant à lui, n’évolue pas, le projet de loi de finances 2025 n’ayant pu être voté en raison de la censure du gouvernement Barnier. Ainsi, le malus s’applique toujours dès qu’un véhicule émet 118 grammes de CO2 par km, et non à partir de 113 grammes comme le prévoyait le projet de loi de finances 2025.

Augmentation du prix de la carte grise

Encore une nouvelle qui ne va pas ravir les automobilistes. La taxe d’immatriculation des véhicules, qui est déterminée par chaque région, a augmenté, depuis le 1er janvier, dans cinq d’entre elles. Ainsi, en Normandie, le cheval fiscal coûte désormais 60 euros contre 46 en 2024. Il s’agit de la plus forte augmentation, soit +30,4 %. En Nouvelle-Aquitaine, le cheval fiscal est fixé à 53 euros, contre 45 l’année précédente. Dans la région Centre-Val de Loire, il passe de 55 à 60 euros, de 51,20 à 59 euros dans la région PACA, et de 27 à 43 euros en Corse.

Au 1er février, la carte grise sera plus chère dans trois autres régions. En Bretagne, le prix du cheval fiscal passera de 55 à 60 euros, dans la région Grand-Est, il passera de 48 à 60 euros, et à la Réunion, de 51 à 57 euros.

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Le contrôle technique pour les véhicules légers immatriculés depuis 2017

Le contrôle technique est devenu obligatoire pour les deux-roues, trois-roues et les voitures sans permis en avril 2024, avec une mise en application échelonnée selon la date de première mise en circulation. Si à partir d’avril dernier, seuls les véhicules immatriculés avant 2017 devaient effectuer leur contrôle technique, depuis le 1er janvier, c’est désormais au tour des véhicule immatriculés entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019. À noter, qu’en cas de non-respect de cette obligation, les propriétaires encourent une amende de 135 euros.

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Santé

Revalorisation du plafond de la Sécurité sociale

Le plafond de la sécurité sociale sert de base de calcul pour certaines prestations sociales. Il est réactualisé chaque année. Ainsi, depuis le 1er janvier 2025, la valeur mensuelle du plafond de la Sécurité sociale a augmenté de 1,6 %, pour s’établir à 3 925 euros en valeur mensuelle, et à 47 100 euros en valeur annuelle.

Augmentation du tarif des consultations médicales

Suite à la convention médicale 2024-2029, signée avec l’Assurance maladie et les médecins libéraux, le tarif des consultations chez les médecins généralistes et spécialistes a été revu à la hausse. Ainsi, une consultation chez un médecin généraliste passe de 26,50 euros à 30 euros. L’avis ponctuel de consultant des spécialistes, est quant à lui, revalorisé à 60 euros.

Fiscalité : pas de revalorisation de l’impôt sur le revenu

Cette année, en raison du retard dans l'adoption de la loi de finances 2025, le barème de l'impôt sur le revenu n’a pas été réévalué.

Par conséquent, les taux de prélèvement à la source restent identiques à ceux de 2024. De plus, les contribuables ne bénéficient pas de l’ajustement habituel pour tenir compte de l’inflation, ce qui peut entraîner une charge fiscale accrue.

Prestations sociales : des revalorisations bienvenues

Certaines allocations et prestations ont été ajustées pour soutenir les ménages face à l’inflation :

Pensions de retraite

Les pensions de retraite sont revalorisées de 2,2 % depuis le 1er janvier, à hauteur de l’inflation.

Le minimum contributif (MICO) passe, quant à lui, à 747,69 € par mois pour le non-majoré et 893,65 € pour le majoré. Pour rappel, le minimum contributif est un dispositif visant à relever les petites pensions dans le régime de base des salariés du secteur privé, des salariés agricoles et des indépendants.

Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA)

L’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA) est revalorisée. Son montant est porté à 1 034,28 € par mois pour une personne seule (+ 22,26 euros par rapport à janvier 2024) et 1 605,73 € pour un couple (+34,57 euros par rapport à l’année dernière à la même époque).

Allocation de proche aidant (AJPA)

L’allocation de proche aidant est également revue à la hausse. Depuis le 1er janvier 2025, son montant s’élève à 65,80 euros par jour, au lieu de 64,54 euros, en janvier 2024. De plus, un aidant pourra cumuler cette aide pour plusieurs proches, avec un plafond global de 264 jours au cours de sa vie. Ce qui représente quatre personnes aidées différentes précise le site solidarité.gouv.fr.

Ces différents ajustements aident à maintenir le pouvoir d'achat des retraités et des aidants malgré l'inflation.

Habitation

Évolution de l’aide MaPrimeRénov’

Depuis le 1er janvier, MaPrimeRénov’, pour aider à financer des travaux d’amélioration à domicile, a subi un coup de rabot. Ainsi, dans le cadre de MaPrimeRénov Parcours par geste, le niveau maximum des avances délivrées aux ménages aux ressources très modestes passe de 70 % à 50 %.

Pour les ménages aux ressources supérieures, le taux de l’aide a également été revu à la baisse. Ainsi, le taux passe de :

  • 30 % à 10 % pour les projets permettant un gain de deux classes au DPE ;
  • 35 % à 15 % pour les projets permettant un gain de trois classes ;
  • 35 % à 20 % pour les projets permettant un gain de quatre classes ou plus.

Mais en ce qui concerne les travaux d’ampleur, les taux ont, en revanche, augmenté. Ils sont fixés à :

  • 80 %, contre 60 % en 2024, pour les foyers aux revenus intermédiaires ;
  • et 50 %, contre 40 % auparavant, pour les foyers aux revenus supérieurs.

Interdiction de louer les logements classés G

Depuis le 1er janvier 2025, il est interdit pour un propriétaire d’un logement classé G, la classe la plus énergivore, de le mettre en location. Cette mesure concerne près de 650 000 logements dans le parc privé.

 Sources : solidarites.gouv.fr, économie.gouv.fr, bfmtv.com, travail-emploi.gouv.fr