Pour ou contre limiter l’accès des voitures dans les villes ?
Un centre quasi-piéton avec peu de voitures. Voilà ce dont rêvent certains habitants de grandes villes, lassés par le trafic dense et la pollution constante. D’autres sont plus réticents à l’idée de limiter l’accès des automobiles aux agglomérations. Euroassurance, votre spécialiste de l’assurance auto, a interrogé deux franciliens aux avis opposés sur la question.
Un centre quasi-piéton, avec peu de voitures. Voilà ce dont rêvent certains habitants de grandes villes, lassés par le trafic dense et la pollution constante. D’autres sont plus réticents à l’idée de limiter l’accès des automobiles aux agglomérations. Euro-Assurance, votre spécialiste de l’assurance auto, a interrogé deux franciliens aux avis opposés sur la question.
Des mesures à l’étranger
Dans d’autres pays, des mesures pour limiter l’accès des voitures dans les villes ont déjà été prises, parfois même depuis près de 40 ans. C’est notamment le cas à Singapour, mais aussi plus récemment à Oslo, Londres, Stockholm et Milan, grâce à des péages urbains. Les allemands utilisent, eux, des zones vertes seulement accessibles aux véhicules écologiques. À Zurich, les autorités ont supprimé les parkings sur les lieux de travail, afin d’inciter les employés à venir en transports en commun.
En France, on est encore à la traîne, alors que la pollution tue prématurément plus de 40 000 personnes par an. Mais des petits projets se forment ici et là. À Paris, l’objectif pour 2020 est de réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre et d’augmenter d’autant l’utilisation des énergies renouvelables.
Sources : newsring.fr, 20minutes.fr, paris.fr
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Pour : le point de vue de Clément, 29 ans
"La plupart des grandes capitales européennes limitent déjà l'accès de tout ou partie de leur centre-ville aux voitures venant de l'extérieur et c'est une très bonne chose. Si l'offre de transports en commun est de qualité, suffisamment développée et accessible financièrement, il n'y a aucune raison de ne pas limiter l'accès des voitures au centre-ville, en particulier dans des quartiers historiques ou touristiques comme St-Michel ou Châtelet à Paris.
L'idéal c'est de pouvoir passer immédiatement du périph' ou de l'autoroute à un parking d'où on sortirait directement en plein centre-ville, comme c'est notamment le cas à Bruges. Limiter l'accès des automobiles permettrait de lutter contre les embouteillages, les nuisances sonores, la pollution et le stress occasionné par la conduite en ville. Tout le monde s'en porterait mieux.
Évidemment, pour qu'une telle mesure soit viable, il faudra baisser les tarifs des parkings sous-terrains et améliorer l'offre de transports en commun entre les zones péri-urbaines et les centres-villes. Mais avec un peu de bonne volonté, nul doute qu'on pourrait y arriver."
Contre : le point de vue de Juliette, 42 ans
"Ça serait évidemment bien d’un point de vue qualité de vie, mais j’y vois encore trop d’inconvénients. Déjà, cela accentuerait le fossé qui existe entre les banlieusards et les habitants des grandes villes. Si encore les transports étaient mieux développés, pour qu’on puisse se rendre partout à sa guise… mais il suffit de regarder les horaires des derniers trains et RER, ou l’accès limité pour les personnes handicapées, pour voir que certains ne peuvent pas faire sans voiture ! Du coup, on prive les personnes non-résidentes d’une certaine liberté et d’un accès à la vie socio-culturelle.
Et puis, il faut voir aussi comment cette limite prendra forme. Une interdiction pure et simple, ou un péage ? C’est injuste pour les banlieusards ! S'il faut limiter la circulation des voitures en ville - car c'est bien là le fond du problème ! - il serait plus logique de demander directement aux habitants de ne pas avoir de véhicule. Ils ont plus de moyens de transports alternatifs à leur disposition et c'est bien leur qualité de vie que l'on essaie de préserver...".
Et vous, qu’en pensez-vous ?