Avions et femmes enceintes : 10 questions essentielles
Voyager en avion au cours d'une grossesse est toujours un sujet d'interrogations : précautions à prendre, possibilité de se voir refuser l'embarquement, risques possibles pour le bébé etc. De l'arrivée à l'aéroport à un éventuel accouchement en plein vol, Euroassurance répond à 10 questions essentielles sur les grossesses et le voyage aérien.
Une compagnie aérienne peut-elle refuser d'embarquer une femme enceinte ?
Pour limiter les risques d'accouchement prématuré en vol, les compagnies aériennes refusent généralement les femmes enceintes de plus de 7 mois. Toutefois, les politiques variant selon la compagnie, il est impératif de bien se renseigner au préalable et surtout, de ne pas oublier de prendre en compte la date de retour.
Embarquement : les femmes enceintes sont-elles prioritaires ?
L'accès prioritaire à l'embarquement n'est pas systématique pour les femmes enceintes. Il est donc recommandé de le signaler à la compagnie au moment de l'achat de votre billet. Si vous ne l'avez pas fait, vous arriverez sans doute, avec un sourire, à éviter les longues files d'attente à l'aéroport en demandant un embarquement prioritaire au comptoir.
Faut-il présenter un certificat médical pour pouvoir embarquer ?
Avant le sixième mois de grossesse, la majorité des compagnies aériennes ne demandent pas de certificat médical aux femmes enceintes. Cependant, au-delà de la 28e semaine, la présentation d'un accord médical est quasi-systématiquement exigé. Chez Air France, les femmes enceintes de neuf mois peuvent même être acceptée, à la condition que le propre service médical de la compagnie les examine et donne son accord. Dans tous les cas, il est conseillé d'avoir un certificat médical de non contre-indication précisant le terme de la grossesse.
le Forfait naissance d'Euroassurance
Chez Euroassurance, nous vous proposons, dans notre assurance santé, un forfait Naissance ou Adoption, pouvant aller jusqu’à 200 euros suivant le niveau de la complémentaire santé choisie. Pour en bénéficier, rien de plus simple, il suffit d’en faire la demande jusqu’à deux mois après la naissance de votre enfant. Autre bonne nouvelle, cette aide est doublée si vous attendez des jumeaux !
Y'a t-il des risques pour le bébé ?
Même si il est préférable, autant que possible, d'éviter les vols durant le premier et dernier trimestre de la grossesse, voyager en avion ne comporte pas de risques pour la santé du bébé. Certaines recommandations sont tout de même à prendre :
- si vous devez prendre un vol non-pressurisé lors du premier trimestre de grossesse, vérifiez qu'il ne vole pas à trop haute altitude, car le foetus pourrait manquer d'oxygène ;
- attachez votre ceinture de sécurité en haut des cuisses, sous l'abdomen ;
- après le décollage, inclinez votre siège, afin d'éviter de comprimer votre ventre ;
Quelles sont les précautions à prendre pendant le vol ?
Maintenant que vous savez comment protéger bébé, voici quelques conseils pour éviter que le voyage de maman s'avère inconfortable :
- demandez une place côté couloir pour vous faciliter l'accès aux toilettes ;
- buvez beaucoup d'eau, la climatisation a tendance à déshydrater ;
- afin d'éviter le risque de phlébite, levez vous régulièrement pour effectuer quelques pas pendant le vol ;
- choisissez des vêtements amples et confortables ;
- vous pouvez également porter des collants de contention, afin de faciliter la circulation sanguine ;
Peut-on faire des vols long-courrier ?
À part des éventuels soucis liés à la circulation sanguine (voir paragraphe précédent), il n'y a aucune restrictions concernant la durée des vols. Toutefois, il est préférable d'éviter les voyages trop contraignants, notamment ceux comportant plusieurs escales.
Y'a t-il des destinations à éviter ?
Les régions tropicales, ainsi que les pays où les conditions d'hygiène sont précaires, ne sont évidemment pas recommandés. En cas de destination « exotique », consultez votre médecin à propos d'éventuelles vaccinations. De même, certains vaccins recommandés aux voyageurs sont contre-indiqués aux femmes enceintes.
En cas d'accouchement, quelle sera la nationalité pour le bébé ?
Il existe quantité d'informations erronées sur cette question. Certains prétendent même qu'un bébé né lors d'un vol serait apatride ! Euroassurance rétablit, une bonne fois pour toutes, la vérité, qui est d'ailleurs multiple.
La question de la nationalité fait l'objet de traités internationaux. Pour 37 pays, dont la France, signataires de la Convention sur la réduction des cas d'apatride, un enfant né à bord d'un bateau ou d'un avion, peut obtenir la nationalité du pays auquel est enregistré l'appareil.
Si un enfant naît lors d'un survol d'un pays appliquant le droit du sol, comme les États-Unis ou le Canada, la nationalité du pays en question peut lui être attribué, après demande spécifique.
Dans les deux cas, le droit du sang prime : l'enfant hérite donc, simplement, de la nationalité des parents.
Naître en plein vol donne t-il droit à des avantages ?
Autre point à éclaircir : les bébés nés en vol bénéficieraient d'un « pass », gratuit et à vie, offert par la compagnie. Là aussi, la politique varie selon le transporteur aérien. Air France, par exemple, n'offre pas de billets gratuits, mais gratifie la famille d'un "geste commercial". Chez British Airways, on préfère jouer la carte de l'humour : "l'enfant a déjà le droit à un vol gratuit jusqu'à l'atterrissage..." Quitte à accoucher en plein vol, mieux vaut choisir Air Asia, une des rares compagnies à appliquer la politique du "billet à vie" pour la mère et son enfant.
Attention aux polices d'assurance
Vérifiez bien, à l'achat de votre billet d'avion, les termes de la police d'assurance : chez certaines compagnies, la grossesse peut être un motif d'exclusion de garanties.
Notre conseil : il est très fortement conseillé, pour une femme enceinte, de souscrire une assurance rapatriement, et ce, quelle que soit la destination de son voyage.