Comment prolonger l’autonomie de sa batterie électrique ?
12.11.2019 - 14h11
Jeudi 29 août 2013 15:08
Qu'on le consulte sur un appareil dédié ou un smartphone, l'antiradar communicant est le dernier accessoire à la mode pour détecter les radars, qu'ils soient fixes ou mobiles.
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L'antiradar communicant repose avant tout sur une communauté d'usagers dont chaque membre a la possibilité de signaler en temps réel les radars qu'il aperçoit sur la route, en appuyant simplement sur un bouton. L'information est transmise à un ordinateur central, lequel prévient en direct tous les membres de la communauté dans un rayon de 20 kilomètres afin de ne pas saturer les usagers d'alertes.
D'un point de vue plus technologique, l'antiradar communicant résulte du mariage des fonctions d'un téléphone portable pour l'échange de données via le réseau GPRS et de celles d'un GPS pour la géolocalisation.
Trois opérateurs se partagent le marché : Coyote, Wikango et Snooper.
Coyote, doyen des antiradars communicants, est le système qui revendique la plus importante communauté d'usagers avec 250 000 membres auxquels il faut ajouter les 400 000 possesseurs d'iPhone qui ont téléchargé l'application gratuite de la marque (700 000 téléchargements pour Wikango).
Cependant, les fabricants estiment que les utilisateurs payants sont autrement plus impliqués que les utilisateurs gratuits quand il s'agit de détecter et de signaler les radars. C'est la raison pour laquelle malgré le succès de son application Coyote a décidé de ne pas transmettre les alertes des utilisateurs gratuits, jugées trop aléatoires et fantasques.
Le fait est qu'en dépit du succès colossal des applications antiradars sur smartphone, le système est pensé pour fonctionner avec un appareil dédié et surtout, un abonnement mensuel.
Il vous en coûtera 199 euros puis 12 euros par mois pour un Coyote, 249 euros et 10 euros mensuels pour un Lynx de Snooper et enfin 159,95 euros et 8 euros d'abonnement pour Wikango.
L'investissement en vaut-il la peine ?
L'efficacité de l'antiradar communicant ne repose pas sur tant sur la technologie que sur sa communauté et l'idée de fraternité routière.
L'efficacité d'un antiradar communicant dépend essentiellement du nombre d'utilisateurs qui vous précèdent ainsi que de la distance à laquelle ils se trouvent.
Quinze utilisateurs se trouvant à moins de 20 kilomètres optimiseront l'efficacité et la fiabilité du système surtout pour les radars mobiles. En revanche, si vous êtes devancé par deux membres à plus de 30 kilomètres, le système ne sera fiable que pour les radars fixes. Idem si personne ne vous précède à moins de 20 kilomètres.
Car en ce qui concerne les radars mobiles, la police, qui a su prendre la pleine mesure du phénomène des antiradars communicants, change fréquemment de lieu de contrôle afin de conserver leur efficacité.
A en croire les professionnels du secteur, l'antiradar communicant est fiable à 95% en journée, la nuit, et plus généralement l'obscurité, étant un obstacle à la détection des radars.
Autre défaut, les trois opérateurs ne partagent pas leurs informations. A chacun sa communauté, à chacun sa base de donnée.
Enfin, dernier frein à l'efficacité de l'antiradar communicant, la généralisation progressive des radars embarqués, lesquels sont, par essence, difficile à signaler.
Notre conseilDans la foulée de TomTom qui a signé un partenariat avec Coyote pour intégrer le système à ses appareils, de nombreux GPS devraient bientôt proposer un antiradar communicant intégré. |
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© Euro-Assurance - Jonathan RODRIGUEZ - novembre 2009
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